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Forte majorité pour un congé parental

Communiqué de presse

Une forte majorité de la population (77 %) est favorable à l’introduction d’un congé parental dans le canton de Berne. C’est ce que montre une étude représentative récente réalisée par le Bureau Bass. Globalement, une nette majorité des personnes interrogées estime que des mesures sont nécessaires en matière de congé parental et de garde des enfants. 

Une grande partie de la population bernoise estime que des mesures sont nécessaires en matière de congé parental et de garde des enfants. C’est ce que montre une étude représentative récente réalisée par le Bureau Bass. Selon ce sondage, 77 % des participants se déclarent en faveur de l'introduction d’un congé parental, et qu’ils sont nombreux à penser que la garde des enfants nécessite davantage d’attention. Deux tiers d’entre eux souhaitent plus de soutien pour les familles avec enfants, des services de garderie plus abordables et plus flexibles et le développement de l’offre au niveau préscolaire.

Au printemps 2021, le Comité pour un congé parental cantonal conduit par le PS du canton de Berne a déposé son initiative avec près de 20’000 signatures. L’initiative pour un congé parental demande l’introduction d’un congé parental de 24 mois qui viendrait s’ajouter aux congés de maternité et de paternité fédéraux. Les expériences d’autres pays montrent qu’un véritable congé parental permet de renforcer la relation entre les parents et l’enfant, de mieux concilier la famille et le travail et de favoriser l’égalité entre les hommes et les femmes. De plus, au vu de la pénurie croissante de personnel qualifié, le congé parental s’avère plus actuel et important que jamais.

Maurane Riesen, membre du comité d’initiative et vice-présidence du PS du canton de Berne déclare : « L’étude représentative du Bureau Bass confirme que l’introduction d’un congé parental cantonal a les faveurs d’une forte majorité de la population. D’une manière générale, les Bernois et les Bernoises souhaitent plus de soutien en matière de garde des enfants. » David Stampfli, membre du comité d’initiative et député au Grand Conseil, ajoute que « la pénurie de main-d’œuvre qualifiée est le principal argument avancé dans l’étude qui plaide en faveur d’un congé parental. Vu la situation actuelle, ce n’est guère étonnant. Si le canton de Berne et l’économie bernoise ne veulent pas se laisser distancer, le moment est venu d’introduire un congé parental. »

Evi Allemann au Conseil fédéral !

Communiqué de presse

Le comité directeur du PS du canton de Berne nomme à l’unanimité Evi Allemann pour les élections complémentaires au Conseil fédéral. En sa qualité de conseillère d’État du deuxième plus grand canton de Suisse et en tant que conseillère nationale de longue date, elle est pleinement qualifiée pour remplir les fonctions de conseillère fédérale. Evi Allemann rassemblera autant la Suisse alémanique et la Suisse romande que la ville et la campagne.

Le comité directeur du PS du canton de Berne nomme à l’unanimité la conseillère d’État Evi Allemann pour les élections complémentaires au Conseil fédéral à l’attention du PS Suisse. En sa qualité de conseillère d’État du deuxième plus grand canton de Suisse et en tant que conseillère nationale de longue date, cette juriste de 44 ans est pleinement qualifiée pour remplir les fonctions de conseillère fédérale. Evi Allemann dispose d’un grand réseau et traite de très larges thématiques. Conseillère nationale depuis de nombreuses années dans le domaine de l’environnement et des transports et conseillère d’État en charge de l’intérieur et de la justice, elle est quasiment prédestinée à succéder à la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga.

Du fait de ses origines bernoises, Evi Allemann rassemblera autant la Suisse alémanique et la Suisse romande que la ville et la campagne au sein du Conseil fédéral. Ayant elle-même grandi à la campagne et dans l’agglomération et résidant aujourd’hui en ville, elle connaît de sa propre expérience ces différentes réalités de vie. Grâce à son sens de la conciliation, Evi Allemann peut contribuer à renforcer et à faire avancer le Conseil fédéral dans son ensemble. Enfin, mère de deux enfants en âge scolaire, Evi Allemann montre qu’il est possible de concilier famille et haute fonction exécutive. Il est temps que cette réalité soit aussi représentée au sein notre gouvernement.

Pas de concessions sur les salaires et la protection du climat !

Communiqué de presse

Le PS du canton de Berne demande que le budget 2023 et le plan intégré mission-financement 2024-2026 ne fassent aucune concession en ce qui concerne les salaires et la protection du climat. De bons salaires permettent de renforcer le pouvoir d’achat et par conséquent l’économie tout entière. Le canton doit également renoncer aux baisses d’impôts prévues, car il ne peut tout simplement pas se les permettre.

La hausse des prix touche aussi les habitants du canton de Berne. Ajouté à l’augmentation des primes d’assurance-maladie, des loyers et des prix de l’énergie, le coût de la vie devient difficile à supporter pour un grand nombre de Bernoises et de Bernois. Raison de plus pour que le canton de Berne, principal employeur et modèle pour l’année à venir, garantisse la pleine compensation du renchérissement pour les salaires. De bons salaires permettent de renforcer le pouvoir d’achat et par conséquent l’économie tout entière. Renoncer à compenser le renchérissement ne mettrait pas seulement à mal le pouvoir d’achat, cela aggraverait encore la pénurie de main-d’œuvre, en particulier dans les domaines de la formation et des soins, où le canton accuse déjà un énorme retard. Selon le coprésident du parti Ueli Egger, « ne pas compenser ou compenser partiellement le renchérissement équivaudrait à une baisse de salaire et serait inacceptable pour le PS du canton de Berne. »

De plus, le PS demande que le canton prenne rapidement les mesures qui s’imposent pour la protection du climat. Pour que ces mesures puissent se concrétiser, il convient de créer les postes nécessaires au sein de l’administration cantonale. À défaut, l’article sur le climat introduit dans la Constitution restera lettre morte. D’autre part, le PS estime qu’il est inadmissible que le canton de Berne continue de vouloir maintenir les baisses d’impôts prévues. Les réductions d’impôts ont peu d’utilité pour la population en général, seuls les revenus les plus élevés en profitent réellement. Andrea Rüfenacht, vice-présidente de la Commission des finances, déclare à ce propos que « notre canton ne peut pas se permettre ces cadeaux fiscaux s’il entend accomplir ses tâches avec sérieux. Si, en plus, la Banque nationale distribue moins d’argent, la population risque bien de devoir subir un prochain programme de démantèlement ! »

Contrer la pénurie de main-d’œuvre grâce au congé parental

Communiqué de presse

Près de 20’000 personnes réclament l’introduction d’un congé parental dans le canton de Berne par le biais de l’initiative du même nom. Aujourd’hui, la commission consultative a pris position à ce sujet. Le refus de la majorité de la commission va autant à l’encontre des intérêts de la population que de ceux de l’économie. Au vu de la grave pénurie de main-d’œuvre dans différents secteurs, la question du congé parental est en effet plus importante que jamais.

L’initiative pour un congé parental demande l’introduction d’un congé parental de 24 mois qui viendrait s’ajouter aux congés de maternité et de paternité fédéraux. Les expériences d’autres pays montrent qu’un véritable congé parental permet de renforcer la relation entre les parents et l’enfant, de mieux concilier la famille et le travail et de favoriser l’égalité entre les hommes et les femmes. Voilà qui constituerait un progrès énorme pour la population bernoise. Le refus de la majorité de la commission va autant à l’encontre des intérêts de la population que de ceux de l’économie. Bien qu’elle reconnaisse aussi les avantages d’un congé parental pour les familles et la promotion de l’égalité, elle craint les coûts qui seraient engendrés et ne souhaite pas être le premier canton à ouvrir la voie.

Maurane Riesen, membre du comité d’initiative et vice-présidence du PS du canton de Berne déclare : « Un congé parental digne de ce nom est déterminant pour améliorer l’équilibre entre la famille et le travail. Les entreprises et les salariés veulent des conditions-cadres favorables à la famille. Au vu de la pénurie croissante de main-d’œuvre dans différents secteurs, la question du congé parental est plus importante et actuelle que jamais. »

La coprésidente du PS du canton de Berne Anna Tanner précise quant à elle que le fait « que les cantons mènent la danse en matière de réformes sociales n’est pas nouveau : l’AVS ou le droit de vote des femmes en sont de vibrants exemples. Puisque le congé parental n’avance pas au niveau fédéral, c’est aux cantons progressistes de prendre les devants. »

David Stampfli, membre du comité d’initiative et secrétaire du parti, ajoute que « l’argument des coûts est un prétexte. Les modèles de calcul montrent que l’utilité économique d’un congé parental en surpasse les coûts : en améliorant le taux d’emploi des femmes, il permet de générer suffisamment de recettes fiscales supplémentaires pour couvrir les frais engendrés. »

Une nouvelle direction du parti pour les élections au Conseil national

Communiqué de presse

Lors du congrès d’aujourd’hui, le PS du canton de Berne a pris congé de sa coprésidente Mirjam Veglio et a rendu hommage à son immense travail. Dans la foulée, les délégués ont élu la nouvelle coprésidence formée par Anna Tanner et Ueli Egger ainsi que les nouveaux vice-président·es Maurane Riesen et Michael Grossenbacher. Avec cette nouvelle direction, le parti entend à nouveau sortir vainqueur des prochaines élections au Conseil national.

Le congrès a commencé par regretter la démission de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga et a remercié son énorme engagement au Conseil fédéral. Dans la perspective d'une éventuelle candidature du PS du canton de Berne au Conseil fédéral, le congrès a délégué au comité directeur la compétence de procéder à une nomination.

Mirjam Veglio a été chaleureusement ovationnée et hommage a été rendu au travail accompli au fil des ans à son poste de coprésidente du PS du canton de Berne lors du congrès d’aujourd’hui., Mirjam Veglio a dirigé le parti cantonal en collaboration avec Ueli Egger avec une grande habileté et beaucoup de rigueur au cours de ces quatre dernières années. Elle a aussi su motiver les membres et les sections avec simplicité et humour en périodes difficiles. La réélection du conseiller d’État Hans Stöckli en 2019 et la collecte de signatures en faveur de l'initiative pour un congé parental cantonal figurent parmi les plus grands succès de son mandat. Mais il y a aussi eu des revers, notamment les élections au Grand Conseil 2022, où elle-même n’a pas été réélue. Mais entretemps elle a pu reprendre sa place au Grand Conseil, où elle entend continuer à s’engager pour une politique résolument sociale.

Les délégués ont ensuite élu leur nouvelle coprésidence, en la personne du coprésident actuel Ueli Egger et d’Anna Tanner, qui occupait jusqu’ici le poste de vice-présidente. Anna Tanner, 33 ans, vit à Bienne et est membre du Conseil de ville. En sa qualité de nouvelle coprésidente, c’est à elle qu’il reviendra de mener campagne lors des élections au Conseil national 2023. « À l’heure de la hausse des primes d’assurance-maladie et des prix de l’électricité, le PS a plus que jamais besoin d’être fort. Nous allons tout mettre en œuvre pour que le PS sorte à nouveau vainqueur des élections au Conseil national. » La direction du parti dispose désormais aussi de deux nouveaux vice-président·es : Maurane Riesen de la Neuveville et Michael Grossenbacher de Boll. L’épidémiologiste de 31 ans et l’animateur et auteur de 48 ans sont très motivés à mener le PS du canton de Berne aux élections fédérales 2023 avec la nouvelle coprésidence du parti ainsi que la vice-présidente actuelle Manuela Kocher. 

Les délégués ont ensuite élu la candidate au Conseil des États Flavia Wasserfallen au comité directeur du parti. Elle y remplacera l’actuel conseiller aux État Hans Stöckli. Pour terminer, la JS du canton de Berne a présenté la nouvelle initiative de la JS Suisse, qui réclame un financement équitable des mesures en faveur du climat.

Maurane Riesen et Michael Grossenbacher à la direction du parti du PS du canton de Berne

Communiqué de presse

Le comité directeur du PS du canton de Berne recommande au congrès du 2 novembre 2022 d’élire Maurane Riesen et Michael « Grosi » Grossenbacher à la vice-présidence du parti. Avec la nouvelle coprésidence formée par Anna Tanner et d’Ueli Egger et l’actuelle vice-présidente Manuela Kocher, ils auront pour mission de conduire le PS du canton de Berne aux élections fédérales de 2023.

Le comité directeur du PS du canton de Berne recommande au congrès du 2 novembre 2022 d’élire Maurane Riesen et Michael Grossenbacher à la vice-présidence du parti. Ils sont appelés à remplacer les vice-président·es Tanja Bauer et Hervé Gullotti, qui ont démissionné cet été. Aucune autre candidature n'a été reçue. Avec ces deux nouveaux vice-président·es, le PS du canton de Berne montre son envergure et intègre deux membres qui apporteront d’autres points de vue. Avec la nouvelle coprésidence formée par Anna Tanner et Ueli Egger et l’actuelle vice-présidente Manuela Kocher, Maurane Riesen et Michael Grossenbacher auront pour mission de conduire le PS du canton de Berne aux élections fédérales de 2023.

Députée au Grand Conseil depuis 2018, Maurane Riesen (31 ans) vit à la Neuveville avec sa famille. Épidémiologiste de formation, elle travaille auprès de l’Office fédéral de l’environnement. Bien qu'elle ait démarré sa carrière politique au Parti Socialiste Autonome (PSA), elle collabore étroitement depuis longtemps avec le PS. Elle fait ainsi partie du groupe PS-JS au Grand Conseil depuis son élection, et a lancé l’initiative cantonale pour un congé parental en 2020. Maintenant que la question jurassienne est définitivement réglée avec le rattachement de Moutier au canton du Jura, Maurane Riesen voit son avenir politique dans le canton de Berne et a donc décidé de rejoindre le PS du canton de Berne. « Dans mes fonctions de vice-présidente, j'aimerais contribuer à réunifier et à renforcer la gauche du Jura bernois. Je m’engage également en faveur d’un congé parental digne de ce nom et pour un système de santé de qualité », déclare Maurane Riesen. 

Quant à Michael Grossenbacher, aussi connu sous le nom de « Grosi » du groupe musical bernois Bagatello, est un nouveau venu en politique au sein d’un parti. L’animateur et auteur est politiquement engagé depuis longtemps, notamment dans l'aide humanitaire auprès des réfugiés en Grèce. Âgé de 48 ans, il vit avec sa famille à Boll près de Berne. Expert en communication, il dirige actuellement deux projets dans le domaine de la numérisation et est aussi directeur d’Eventmacher GmbH. Instituteur de formation, il se considérait jusqu’ici comme un membre très actif de la base et n’hésite pas à critiquer son propre parti. « Pour obtenir davantage de justice sociale, il faut un PS fort, aussi à la campagne et dans les agglomérations », déclare Michael Grossenbacher. « En tant que vice-président, j’aimerais notamment être la voix du PS rural du canton de Berne. Car c'est dans les régions à faible caractère urbain que nous disposons encore d’un grand potentiel de croissance. »

Une occasion manquée pour la démocratie

Communiqué de presse

Le PS du canton de Berne regrette que la démocratie ne puisse pas être renforcée dans le canton de Berne. Le parti estime que le non au droit de vote à 16 ans est une chance manquée. Le PS du canton de Berne est profondément déçu de l’acceptation du projet AVS21. Le renforcement de l’AVS se fait donc au détriment des femmes et plus généralement des petits revenus.

La population a dit « non » à l’introduction du droit de vote à 16 ans, ratant par là l’occasion de renforcer la démocratie, ce que le PS du canton de Berne regrette vivement. Au lieu de responsabiliser les jeunes, on continue à les exclure de la vie politique. Compte tenu de l’augmentation régulière de l’abstentionnisme, le monde politique doit réfléchir à des mesures qui permettraient de mieux intégrer les jeunes aux processus politiques.

Le PS du canton de Berne est profondément déçu de l’acceptation du projet AVS21. Visiblement, la campagne misant sur la peur menée depuis des années au sujet de l’état de l’AVS a porté ses fruits. Le renforcement de l’AVS se fait donc au détriment des femmes et plus généralement des petits revenus. À ce jour, l’AVS ne peut pas tenir sa promesse de garantir une vie digne aux personnes âgées. Après le démantèlement décidé aujourd’hui, il est clair pour le PS du canton de Berne que c’est par des moyens supplémentaires que l’AVS doit être renforcée lors de la prochaine révision.

Le PS du canton de Berne se félicite du refus de l’abolition de l’impôt anticipé. Le projet aurait entraîné des pertes fiscales de l’ordre de 800 millions de francs, qui auraient aussi touché les communes et les cantons. Le parti cantonal se réjouit que les finances cantonales et communales n’aient pas à subir de pression supplémentaire. Après le nouveau refus du souverain de baisser les impôts, le PS du canton de Berne appelle les partis bourgeois, de l’UDC au PVL, à renoncer à ce genre de projets qui ne profitent qu’aux plus riches.

Anna Tanner et Ueli Egger à la présidence du parti

Communiqué de presse

Le comité directeur du PS du canton de Berne propose à l’unanimité à l’assemblée des délégué·es du 2 novembre d’élire Anna Tanner et Ueli Egger à la présidence du parti. Après la démission de la coprésidente Mirjam Veglio, Ueli Egger s’est déclaré prêt à poursuivre son mandat. Il se met donc à disposition pour exercer une coprésidence avec l’actuelle vice-présidente Anna Tanner.

Fin août dernier, Mirjam Veglio annonçait qu’elle quitterait ses fonctions de coprésidente du PS du canton de Berne lors du congrès du 2 novembre. Ueli Egger, actuel coprésident du PS du canton de Berne, s’était montré prêt à poursuivre son mandat afin d’assurer la continuité, et ce sous la forme actuelle d’une coprésidence. Après d’intenses discussions, Ueli Egger et l’actuelle vice-présidente Anna Tanner ont décidé de se mettre à disposition pour cette tâche. Le comité directeur du PS canton de Berne se félicite vivement de cette coprésidence, qui permettra d’assurer la continuité tout en apportant un vent de fraîcheur. Il propose à l’unanimité à l’assemblée des délégué·es du 2 novembre d’élire Anna Tanner et Ueli Egger à la présidence du parti.

Anna Tanner, 33 ans, vit à Bienne et est membre du Conseil de ville. Assistante sociale, elle travaille comme conseillère spécialisée dans l’aide aux victimes à Berne. Lors des élections au Grand Conseil 2022, elle a atteint le résultat de première « vient-ensuite » dans le cercle électoral de Bienne-Seeland, ce qui lui permettrait d’obtenir la prochaine place vacante sur les listes des femmes du PS au Parlement cantonal. Avec Ueli Egger, Anna Tanner souhaite relancer le PS du canton de Berne sur la voie du succès. « Le PS a le vent en poupe. Dans la situation économique actuelle, les habitant·es du canton ont particulièrement besoin d’un PS fort. Il faut des mesures efficaces pour lutter contre les loyers élevés, contre l’augmentation des primes d’assurance-maladie et contre la hausse considérable des prix en général, » déclare la candidate désignée à la présidence du parti. Ueli Egger, coprésident du parti, d’ajouter que « le PS a les bonnes réponses face à la crise actuelle. Nous devons améliorer le pouvoir d’achat de la population pour lutter contre la pauvreté tout en renforçant l’économie du pays.»

Le PS prêt à défendre son siège au Conseil des États avec Flavia Wasserfallen

Communiqué de presse

Lors du congrès d’aujourd’hui, le PS du canton de Berne a nommé à l’unanimité Flavia Wasserfallen candidate au Conseil des États pour les élections 2023. Son intervention aux côtés de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga et du conseiller d’État Hans Stöckli a laissé une forte impression aux délégué·es. Les délégué·es se sont également mis d’accord sur les campagnes de votations contre AVS21 et en faveur du droit de vote à 16 ans.

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a motivé les troupes en vue des élections de l’année prochaine. En 2003, elle fut la première conseillère aux États du PS Berne : c’est elle qui gagna le siège que le PS entend défendre en 2023. Dans un vibrant hommage, le « parrain » Hans Stöckli a ensuite recommandé la conseillère nationale Flavia Wasserfallen comme candidate pour les élections au Conseil des États de 2023. Celle-ci a fini de convaincre les délégué·es avec un discours vibrant.

Durant ses dix ans au Grand Conseil et ses quatre ans au Conseil national, elle a montré qu’elle apporte une contribution notoire à l’élaboration de la politique, qu’elle sait former des alliances et qu'elle dispose d’un excellent réseau. Elle est très motivée à l’idée de continuer son travail au sein de la Chambre haute pour y défendre les intérêts de la population du canton de Berne. Les délégué·es ont donc nommé à l’unanimité Flavia Wasserfallen candidate au Conseil des États. « Je me réjouis beaucoup de mener campagne et d’avoir des échanges avec des personnes de tout le canton. Ayant grandi en agglomération et étant étroitement liée à la région francophone, je vois la diversité comme une opportunité et souhaite jeter des ponts entre les langues et les régions de notre canton », déclare Flavia Wasserfallen. Ueli Egger, coprésident du parti, ajoute qu’« avec Flavia Wasserfallen, nous présentons la candidate idéale pour défendre le siège du centre gauche. »

Lors de la seconde partie du congrès, les délégué·es ont décidé de la formation des listes pour le Conseil national. Comme de coutume, les candidat·es sortants et une personne de la JS et des francophones seront placés en tête de liste. Les nouveaux candidat·es viennent ensuite par ordre alphabétique. Contrairement à d'autres élections, cependant, l'alphabet va de Z à A. Les candidat·es seront nommés le 1er février 2023.

De plus, les délégué·es ont recommandé de voter oui à la votation fédérale sur l’initiative contre l’élevage intensif. Le mot d’ordre pour les autres objets avait déjà été donné lors du congrès précédent. La direction du parti a toutefois rappelé l’importance de la votation sur le droit de vote à 16 ans dans le canton de Berne et du double non au projet fédéral de l’AVS. Enfin, le congrès s’est conclu par les adieux de Paul Bayard, représentant de longue date du PS 60+, au comité directeur. La personne qui lui succédera sera élue lors du prochain congrès, le 2 novembre.

Plus de responsabilité, plus de démocratie

Communiqué de presse

Communiqué de presse du Comité « Oui au droit de vote à 16 ans »

Un comité bénéficiant d’un très large soutien s’engage pour l’introduction du droit de vote à 16 ans dans le canton de Berne. Les jeunes doivent prendre plus de responsabilités et être davantage impliqués dans le processus politique. Résultat : une meilleure formation à la politique, un renforcement de la société dans son ensemble et plus de démocratie.

Un comité bénéficiant d’un très large soutien s’engage pour l’introduction du droit de vote à 16 ans dans le canton de Berne. Le Grand Conseil a adopté la modification de la constitution à une très forte majorité de 90 voix contre 58. De l’aile la plus à gauche à celle la plus à droite, de la Gauche aux Jeunes libéraux-radicaux, tous les partis réclament le droit de vote et d’éligibilité actif pour les jeunes de 16 et 17 ans. Le droit de vote passif continuera à être accordé à 18 ans. L’objectif est de permettre aux jeunes de prendre plus de responsabilités et d’être davantage impliqués dans le processus politique. Résultat : une meilleure formation politique, un renforcement de la société dans son ensemble et plus de démocratie.

Selon Jan Gnägi, ancien député au Grand Conseil du Centre : « La formation à la politique est essentielle pour connaître ses droits et participer à la vie politique. Le droit de vote à 16 ans permettra de renforcer les compétences des jeunes en matière de participation politique. » Le député vert au Grand Conseil Hasim Sancar souligne pour sa part que « les jeunes sont actifs au niveau politique, collectent des signatures et font entendre leur voix. En obtenant le droit de vote à 16 ans, ils pourront enfin participer aux décisions. » « Voter implique d’assumer une responsabilité dans la société, de connaître les règles politiques et contribue à la réflexion sur la société. En accordant le droit de vote aux jeunes, nous les motivons à se responsabiliser au niveau politique », précise la députée socialiste au Grand Conseil Karin Fisli.

Leena Raass du PVL pense quant à elle que « c’est le moment de favoriser la participation et la formation politiques des jeunes. Cela fait longtemps qu’ils sont concernés par les décisions prises actuellement et ils doivent avoir leur mot à dire sur le plan politique. » Et Jonas Meiner du Jeune PEV d’ajouter qu’il ne s’agit pas de dresser les jeunes et les moins jeunes les uns contre les autres : « Le droit de vote à 16 ans n’ôte rien à personne, il accorde en revanche davantage de droits aux jeunes, avec à la clé une meilleure compréhension entre les jeunes et les vieux et un renforcement de la société dans son ensemble.

Nadja Forster, de l’organisation Pro Juventute, qui soutient également cette cause, déclare quant à elle : « Dans notre travail quotidien avec les jeunes et les jeunes adultes, nous constatons que les jeunes de 16 et 17 ans sont prêts pour la politique. Les politicien·nes et les scientifiques sont de plus en plus nombreux à dire que les jeunes de 16 ans disposent des capacités cognitives nécessaires pour exercer leur droit de vote et d’éligibilité, et qu’ils sont tout à fait conscients de la responsabilité que ce droit implique. »